Le modèle économique de la plateforme de SVOD d'Amazon va évoluer et imposer de la publicité à ses abonnés.
Après Netflix, puis Disney+, c'est au tour d'Amazon de proposer - ou plutôt d'imposer - de la publicité à ses abonnés à sa plateforme de SVOD, Prime Vidéo. Le géant du e-commerce, qui a diversifié ses activités dans les médias, va ainsi proposer de courtes réclames avant ses programmes.
L'offre, active aux Etats-Unis dès le 29 janvier, est accompagnée d'une sensible hausse tarifaire. Dans un mail envoyé à ces derniers, Amazon indique vouloir investir encore davantage dans la production de programmes originaux. Par ailleurs, lors de l'annonce initiale de l'arrivée de la publicité, l'entreprise avait expliqué vouloir "diffuser beaucoup moins de publicités" que ses concurrents, mais aussi que la télévision - où elle est limitée à 9 minutes par heure.
Le hic, c'est que tous les abonnés seront dans un premier temps calé sur l'offre avec publicités. S'ils le souhaitent, ils pourront souscrire à une option pour se passer des réclames, faisant passer l'abonnement de 14,99$ par mois (avec pub) à 17,98 $.
En France, où la plateforme est proposée à un prix bien moindre qu'Outre-Atlantique (incluse dans l'abonnement Prime, ou disponible à 6,99€/mois séparément), cette offre avec publicité n'est pas attendue avant le 10 avril selon NPA Conseil. Il ne serait guère étonnant qu'une hausse de prix soit également au programme dans l'hexagone, où Amazon peut se targuer de ne pas avoir vu ses prix monter depuis plus d'un an et demi - où Prime Vidéo avait pris 1 €.
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